Obsolescence Positive

2017 – Mémoire de DSAA
Notre mode de consommation nous conduit vers une impasse écologique. Nous achetons trop, nous consommons trop, et de ce fait, nous polluons trop.
Aujourd’hui, de nombreux éléments nous empêchent d’adopter un mode de vie plus responsable tel que la réparation d’un produit coûtant plus cher que son rachat à neuf. Ce sont ces constats qui ont fait naître en nous l’envie de prolonger la vie de ces objets « condamnés ». Il en résulte un développement de nouvelles pratiques que l’on désigne sous le nom de “récup” visant à lutter contre l’obsolescence programmée.
Jean Baudrillard écrit 1975 qu’il faut «produire des objets qui sachent mourir, pour rétablir l’ordre symbolique». Il montre à quel point nous avons eu tendance à créer des objets linéairement, des objets auxquels nous n’avons accordé qu’une seule chance, sans réfléchir à l’après.

 

 

Comment la conception d’objet peut-elle aller contre ces fins de vie, cette obsolescence sans seconde chance ou relance, sans pour autant renoncer à l’exigence symbolique pointée par Baudrillard ?